•       Mercredi 30 septembre, la responsable des fouilles de la tombe Kasta, l'archéologue Katerina Peristeri, invitée par les Anciens Etudiants de l'Université de Thessalonique à parler de ce monument, a fait, selon son habitude, des révélations fracassantes et péremptoires qui, comme précédemment, ont provoqué controverses et critiques plus ou moins sarcastiques dans le "milieu" de ses pairs et collègues, auxquels d'ailleurs elle ne s'adresse jamais directement et qui lui reprochent de n'avoir publié à ce jour aucun descriptif scientifique des fouilles et des recherches qui ont été faites. Lors de cette conférence, il n'y avait d'ailleurs que très peu d'archéologues, en revanche beaucoup d'habitants de la région d'Amphipolis et de Serrès, et de représentants de l'Eglise Orthodoxe...

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  •    Le Ministre délégué au tourisme, Xydakis, a déclaré récemment que les priorités étaient les travaux de protection de la tombe (soutènement, protection anti-sismique, température, hygrométrie etc) et l'exploitation archéologique et scientifique de tout ce qui avait été trouvé dans la tombe et qu'ensuite viendrait la mise en valeur du lieu et de la région.

        On ne peut pas s'approcher de l'entrée de la tombe Kasta et, vu la configuration du lieu, il est impossible de voir, quoi que ce soit. Du musée d'Amphipolis qui en est éloigné de quelques kilomètres, on est face à l'entrée, mais c'est loin !

    Amphipolis "en vrai"

    On devine l'auvent blanc qui protège l'entrée de la tombe

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  •      Tout compte fait, c'est le 19 janvier et non le 20 comme annoncé que le bilan des recherches a été annoncé par  le Ministère.

         550 os et - surtout - morceaux et débris d'os avaient été trouvés et ont été soumis à diverses analyses. 157 appartiennent à des corps humains et de leur analyse il ressort qu'il n'y a pas qu'un seul  squelette mais cinq, soit : une femme de plus de 60 ans, deux hommes de 35-45 ans, un nouveau-né de sexe indéterminé  et un adulte (incinéré) de sexe et âge indéterminés. 

        Ces résultats font surgir de nouvelles questions et l'énigme est toujours là, encore plus obscure...

        S'agit-il d'Olympias, la mère d'Alexandre ?... Dans ce cas, le lion, symbole guerrier par excellence, ne serait pas déplacé, car à deux reprises elle s'est retrouvée être chef militaire. Le tombeau aurait été construit pour elle ? Elle a été assassinée en -316, à Pydna, au sud de Thessalonique) sur l'ordre de Cassandre, un des successeurs d'Alexandre : il faut donc que son corps ait été transporté (secrètement ?) à Amphipolis. Mais un certain nombre d'archéologues repoussent cette hypothèse.  Une certitude néanmoins : ce n'est pas Roxane, puisqu'elle est morte bien avant ses 60 ans.

         On a trouvé aussi des os d'animaux, d'équidés notamment.

         La prochaine étape sera de déterminer, par l'étude de leur ADN,  si ces individus appartiennent à la même famille, une tâche très difficile...

     

    Les os du plus jeune des deux hommes (35 ans)

     

    Amphipolis : 5 squelettes

     

     

    Le deuxième homme

     

    Amphipolis : à la surprise générale, cinq squelettes !

     

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  • Vue générale du site

      (source : http://amfipolinews.blogspot.gr) 

    Amphipolis 2015 

     

      Photo inédite de ce qui reste  de la base du lion sur la colline de Kasta

    (source : http://amfipolinews.blogspot.gr)

    Amphipolis 2015 

        

          Lina Mendoni, la Secrétaire Générale du Ministère de la Culture et du Sport a fait savoir que les résultats d'analyse du squelette (sexe, âge, taille) seraient connus et communiqués le 20 janvier. Elle a précisé que cela n'avait rien à voir avec les élections, et que l'annonce avait été faite bien avant, ce qui est tout à fait vrai. 

         On devrait donc en savoir plus : sexe, taille, âge. L'identité ?

        Les examens  ont été confiés à des experts et professeurs des Universités Aristote de Thessalonique et Démocrite de Komotiní (Thrace) dans le cadre d'un programme de recherche  de 20 mois : nouvelles approches de l'archéologie de la mort qui permettra de mieux cerner du point de vue anthropologique, social et historique la population et le peuplement d'Amphipolis, grâce à un échantillon de 300 squelettes environ, s'inscrivant dans la fourchette chronologique de 1000 à 200 av. J.-C.

         Les études géophysiques et géologiques qui ont pu être menées jusqu'ici (le mauvais temps ralentit ces travaux) montrent que le tertre de Kasta est en très grande partie naturel et que les apports de terre rapportée ne sont donc pas très importants. 

          Pour Katerina Peristeri, les diverses monnaies trouvées et qui vont du IIème av. J.-C. jusqu'au IIIème ap. J.-C. sont la preuve que le tombeau était ouvert et visitable jusqu'à ce qu'il soit violé pendant la domination  romaine, au IIIème ap. J.-C plus précisément, à la suite de quoi il aurait été fermé et obstrué par les habitants macédoniens de la région.

                            En suspens toujours, et pour combien de temps, la question : pour QUI ?

    Amphipolis 2015

                         Alexandre Le Grand, Musée de l'Acropole, Athènes

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  •      A vrai dire, rien !

         Katerina Peristéri, dans sa conférence - faite dans un français impeccable - du 6 décembre à Paris, n'a apporté aucun élément nouveau : c'est un récapitulatif.

         La particularité de cette fouille est que chaque affirmation ouvre de nouvelles questions ! Le seul écho que j'ai pu trouver de cette présentation est un tweet en français traduit en grec sur le site grec : http://empedotimos.blogspot.gr/

       - L'enceinte a été construite fin du IVème siècle avant J.-C. : ce sont les Romains qui ont commencé à la démanteler, puis les Anglais en 1912 pour construire le pont sur le Strymon et le barrage. Les blocs de marbre trouvés portent des inscriptions, mais elles sont antérieures à la construction de ce péribole.

         - Le tombeau était ouvert et visitable par tous à l'époque - dans l'Antiquité - où il a été pillé : comment se fait-il qu'il ait pu l'être, car il était nécessairement gardé, surtout si le défunt était un personnage important, ce qui paraît aller de soi, vu la splendeur de la tombe? Or, il a été violé : cela est sûr ! C'est à la suite de cette intrusion que les murs devant la porte aux Cariatides et l'entrée aux Sphinges ont été construits, et que la tombe a été emplie de terre et de sable, rendant toute entrée impossible. Dans quel but ? Par respect pour le défunt ? Dans ce cas, pourquoi les restes étaient-ils dispersés ? C'est ce remplissage qui, tout compte fait, a préservé cette tombe jusqu'à sa découverte.

        - De qui est le squelette trouvé ? L'archéologue n'a cité le nom d'aucune femme, sans pour autant affirmer que ce n'est pas une : serait-ce donc que l'on sait pertinemment qu'il s'agit d'un homme ? Elle a donné les noms de Laomédon, Néarque, Cassandre, et aussi celui d'Alexandre... On peut, aussi, après tout, se demander - hypothèse qu'elle n'a pas évoquée - si ce squelette est bien celui du destinataire de la tombe...

     

    Il faut attendre...

        Ci-dessous, toujours sur le même site, la peinture non pas retouchée, mais simplement les lignes ont été soulignées (Photoshop), ce qui permet de bien distinguer les trois figures de la scène. La femme à demi-nue danse, le taureau est couronné avec des bandelettes, l'homme s'appuie sur un bouclier rond.

    Amphipolis : 13.12.2014 Quoi de neuf ?

         La rédactrice de cet article, Soultana Kirivitaki, qui a fait aussi une analyse très détaillée de la mosaïque, analyse qui s'apppuie sur la philosophie orphico-pythagoricienne, est frappée par la ressemblance qu'elle trouve entre les visages de  Perséphone et de la Sphinge et celui d'Alexandre Le Grand, tel que nous le connaissons par les nombreuses sculptures qui le représentent. 

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