L’Erechtheion (temple d'Erechtée, roi légendaire d'Athènes) est un " sanctuaire complexe rassemblant les cultes ancestraux d’Athènes au nord de l’Acropole. Construit entre 421 et 406 av. J.-C., transformé en église au vii^e siècle, puis en harem pour les femmes du commandant de l’Acropole en 1463, le monument fortement endommagé est dégagé entre 1837 et 1840.

    (Texte de Jean-Luc Martinez, directeur du Musée du Louvre)

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     Une fois mises en place dans le nouveau Musée de l'Acropole, les Cariatides ont été examinées sous toutes les coutures et ont subi, sur place, des traitements au laser qui ont duré un certain temps. Le musée a ouvert ses portes en juin 2009, et ce n'est que tout récemment que la plus abîmée est sortie de sa cabine de soins. Une video permet au visiteur d'en suivre les différentes étapes.

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Les touristes prennent-ils le temps de regarder ce monument et de s'y intéresser ?

Les terrasses de la petite place où il se trouve sont, elles, pleines de monde !

Le monument  et l'histoire de sa "survivance"  sont passionnants !

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      suivaient cet exemple...

(Madrid, Copenhague, Vatican, Palerme, Würzburg etc. et British Museum...)

     Lors d'une rencontre avec le Ministre de la Culture, Aristidis Baltas, Reinhard Stupperich, professeur à L'Institut d'Archéologie de l'Université d'Heidelberg et Président du Comité Allemand pour le retour des Sculptures du Parthénon, a proposé que soient restitués à la Grèce les fragments architecturaux de l'Erechteion que possède le Musée Archéologique.

      A cette rencontre participaient également David Hill, le Président de l'Association internationale pour la "réunion" des sculptures du Parthénon et l'ancien député Andrew George représentant l'Organisme britannique Marbles Reunited.

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      Deux grands événements "mémoriels" marqueront l'année  2016 :

     - le bicentenaire des rapines et exactions commises par Lord Elgin sur l'Acropole, plus précisément l'entrée, en 1816, des sculptures du Parthénon au British Musée qui les avait achetées à Elgin, et donc, certainement, le lancement d'une nouvelle campagne pour leur retour,

      - les 150 ans de la pose de la première pierre du Musée Archéologique National d'Athènes.

      L'exposition temporaire actuelle consacrée aux voyageurs européens qui, à partir du  XVIIème, vinrent rêver, écrire et/ou dessiner au milieu des ruines en est le prélude. Il n'y eut pas que des prédateurs, néanmoins beaucoup d'entre eux avaient pour mission de rapporter des objets destinés à enrichir les collections royales ou princières, et ils le faisaient, sans même avoir le sentiment que c'était du vol et du vandalisme.

Du 9 septembre 2015 au 8 octobre 2015

au Musée Archéologique National d'Athènes

«Ένα όνειρο ανάμεσα σε υπέροχα ερείπια… Περίπατος στην Αθήνα των περιηγητών, 17ος-19ος αιώνας» 

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