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Encore un sommet pour rien : Bratislava
Le 16 septembre 2016, les dirigeants européens se sont réuni à Bratislava
sans les Britanniques cette fois-ci.
Il en est sorti une énième "feuille de route" se voulant
consensuelle, donc évasive et débordant de belles paroles.
"Nous nous sommes engagés à offrir à nos concitoyens, dans les mois qui viennent, la vision d'une UE attrayante, dans laquelle ils puissent avoir confiance et qu'ils pourront soutenir." (Le Monde18-19/09/2016)
Mais rien sur la relance budgétaire réclamée par Rome et Athènes, Quant au problème des réfugiés, crucial pour l'Italie et la Grèce, il est, "courageusement" laissé de côté...
Dans son discours de l'Union, le 14 septembre Juncker avait d'ailleurs omis de parler des relocalisations, ajoutant qu'on ne peut imposer la solidarité.
Propos d'un diplomate européen (Le Monde) : "Les relocalisations restent nécessaires pour soulager l'Italie et la Grèce. Mais il est vrai que la solidarité doit être encouragée et accompagnée plutôt qu'imposée",
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Dessin de Heroubeïm dans Avgi du 17.09.2016
De gauche à droite : Visegrad (groupe informel Tchéquie, Slovaquie, Pologne, Hongrie),Schaüble, Tusk, président du Conseil européen, Juncker, et "tout va bien, Madame la Marquise !"
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Commentaires
Elève-t-il suffisamment la voix ? Les Italiens ont été plus réactifs à Bratislava. Tsipras est devenu bien "mou".
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Oui, Tsipras qui a rempli son"contrat"( à quel prix!), ne se fait pas entendre concernant la réduction de la dette et le sort des réfugiés, qui pèse lourd dans ce pays déjà exsangue, comme en témoigne l'entretien qu'il a récemment accordé au Monde!