L'idée est excellente : les statues, en effet, ont été sculptées dans un mouvement de marche. Cf, la video ci-dessous.
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En juin 2014, la photographe est allée à Londres pour faire connaissance avec l'Exilée et la rapatrier, tout au moins son image. Elle n'était pas seule et avec l'aide de complices, la soprano Sonia Theodoridou, le chef d'orchestre Theodoros Orfanidou et le compositeur Pandelis Pavlidis, un happening a été mis au point.
Six femmes "Caryatides" dont la "fausse" se sont dirigées d'un pas résolu vers le British Museum, elles y sont entrées provoquant tant la surprise des gardiens que des visiteurs tous médusés : leur objectif, symbolique bien sûr, ramener leur sœur dans le pays qui a vu la naissance ce ce chef d'œuvre.
C'est le portique de l'Erechteion qui s'avance, en délégation "sacrée"
Le jour de la Pentecôte, toujours à Londres, à l'extérieur de l'Eglise Ste Sophie, la délégation a présenté un petit - petit en durée mais symboliquement puissant- spectacle musico-théâtral qui prenait appui sur des mélodies composées par Pandelis Pavlidis et des textes d'Alcée et de Sapphô. L'Hymne orphique à Apollon a été spécialement dédié à l'Absente.
Le clergé de Ste Sophie a tout fait pour que la représentation ne puisse se tenir, mais le voisinage les a aidés, et ce fut un franc succès et un "réveil de conscience".
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Avril-mai 2015 : dernier volet de la Trilogie.
Galerie Skoufa, Athènes, Kolonaki, Skoufa 4, jusqu'au 11 mai 2015.
L'Absente est - photographiquement - de retour, et l'artiste, en la menant sur l'Acropole, lui fait découvrir les lieux quittés en 1803 et retrouver ses compagnes.
Au pied de l'Acropole, à l'entrée de l'Odéon Hérode Atticus
Photos : To Vima et Kathimerini