• 29.11.2014 Conférence à Athènes au Ministère de la Culture

       

    29.11.2014 Conférence à Athènes au Ministère de la Culture

    Amphipolis : le paysage (TA NEA) 

         C'est devant un parterre d'archéologues, conservateurs, membres de l'équipe des fouilles et journalistes que Katerina Peristeri a fait son exposé  à Athènes, dans l'amphithéâtre du Ministère de la Culture et du Sport : "Fouilles du monument funéraire Kasta-Amphipolis  2012-2014", suivi de celui de l'architecte Michalis Lefantzis : "Lien entre le lion et la tombe d'Amphipolis : construction et architecture", puis de celui de l'ingénieur civil Dimitris Egglezos : "Le rôle de l'ingénierie civile dans la découverte du monument funéraire Kasta : présentation des travaux de soutènement provisoire et analyses concernant l'interprétation et la vérification."

           Résumé des exposés :

         Amphipolis est un site archéologique très important : les fouilles ont commencé dans la décennie 1950, sous la direction du grand archéologue Lazaridis, et on y a trouvé des tombeaux de l'époque du fer et de l'époque archaïque. La localisation de l'enceinte date de 2010 et c'est en 2012 qu'une petite équipe s'est passionnée pour ce lieu abandonné depuis des années et des années, ne pensant pas qu'il aurait beaucoup de choses à y découvrir... Mais c'est cette année seulement que l'entrée en a été repérée.

        Comme on pouvait s'y attendre, aucune révélation sur l'identité du destinataire n'a été faite, le squelette n'ayant pas encore été scientifiquement examiné. Néanmoins, une photo du transport des ossements enveloppés de la terre où ils gisaient a été montrée, mais apparemment non diffusée, et des détails ont été donnés. Le squelette a été trouvé démantelé en plusieurs morceaux mais il a pu être reconstitué à presque 100%. Le crâne, par exemple, se trouvait en dehors de la fosse, mais la mâchoire inférieure à l'intérieur. Les os des bras, des jambes et de la colonne vertébrale n'étaient pas dispersés, tandis que le bassin qui seul pouvait, à la vue, "dire" le sexe, était, si on peut dire, démembré.

        L'archéologue en chef a également révélé que l'on avait trouvé de la céramique (vernis noir) datant du IVème siècle av. J.-C. de même que des monnaies représentant Alexandre III (Alexandre Le Grand) datées du 2ème av. J.-C., i.e. de l'époque des derniers rois macédoniens. Elle a ajouté qu'il y a un tel  matériel en céramique qu'ils ne savent pas encore de quoi précisément ils disposent.

        On a trouvé aussi un contrepoids, des cales pour une grue d'époque romaine, ce qui prouve que les Romains ont utilisé toute une machinerie pour prendre arracher les blocs de marbre et les transporter en vue d'une réutilisation, ce qui est confirmé par les traces d'une rampe, machinerie qui, apparemment, a été utilisée à plusieurs reprises, jusqu'aux Vème et VIème siècles de notre ère. Il y a très certainement encore beaucoup de blocs de marbre (enceinte et lion) au fond du lac Kerkini.

         Quant à la Cariatide de droite au visage mutilé, c'est une poutre, laquelle se trouvait dans les masses de terre qui, au moment de l'avancée dans le tombeau, est tombée sur elle. La mosaïque, elle, devrait être restituée dans son intégralité : ce serait en bonne voie.

          Comme elle l'avait dit au début des travaux, Katerina Peristeri a réaffirmé qu'un tombeau de cette taille et de plus couronné par un lion, ne pouvait être que celui d'un chef militaire.

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    Traduction libre des articles de TA NEA et de Kathimerini : les communications faites seront peut-être mises en ligne sur le site du Ministère de la Culture et du Sport. M.R.

     

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