-
-
Par philhellene le 25 Mars 2016 à 11:30
En guise de commémoration du 25 mars 1821,
début "officiel" de la guerre d'Indépendance contre les Turcs*,
une présentation succincte d'un de ses acteurs et mémorialiste.
4 commentaires -
Par philhellene le 28 Décembre 2015 à 15:35
Le 22.12.2013, le journal TO VIMA ( La tribune) avait publié quatre récits de Noël spécialement écrits pour le journal. Χριστουγεννιάτικες ιστορίες
Les "contes" de Noël peuvent être empreints d'une grande tristesse ou être tout simplement tragiques... Ce sont aussi ceux dont on se souvient...
14 commentaires -
Par philhellene le 14 Novembre 2015 à 08:34
La chute de Constantia
Yannis Makridakis
Editions Sabine Wespieser 2015, 192 pages. 20 euros.
Roman traduit du grec par Monique Lyrhans 2015
Titre original : Η Άλωση της Κωσταντίας 2011
Ouvrage traduit avec le soutien du Centre national du livre
ISBN : 978-2-84805-180-2
5 commentaires -
Par philhellene le 3 Décembre 2014 à 16:50
Aux éditions ypsilon,
une anthologie : textes traduits par Pascal Neveu (2013)
L'amertume et la pierre Poètes au camp de Makronissos 1947 - 1951*
Yannis Ritsos & Aris Alexandrou & Tassos Livaditis &
Titos Patrikios & Ménélaos Loudémis & Victoria Théodorou & Dimitris Doukaris & Leftéris Raftopoulos & Manolis Kornilios & Kostas Kouloufakos & Tzavalas Karoussos"L’histoire politique de la Grèce depuis 1830, date de son indépendance officielle, jusqu’en 1974, chute de la Junte des Colonels, a été particulièrement instable. Dictatures et coups d’état se sont succédés. C’est néanmoins sous un régime d’apparence démocratique que le camp de Makronissos fut fondé. Par le nombre des déportés autant que par l’amplitude et l’intensité des moyens de persécution, individuels et collectifs, physiques et psychiques, mis en place ; par le rôle central qu’il occupait dans la propagande de l’État ; par la « production littéraire » qu’il a engendrée, Makronissos représente l’apogée d’un système politique et législatif établi tout au long d’un siècle d’histoire grecque mouvementée". Note du traducteur, Pascal Neveu.
L'anthologie est suivie d'une postface particulièrement riche qui retrace l'histoire politique de la Grèce de 1871 date à laquelle furent promulguées les premières lois coercitives jusque 1974, chute des colonels, et l'histoire de Makronissos. Il faut noter aussi une section consacrée aux camps pour femmes, ce que l'on sait fort peu.
* 1947-1951 : guerre civile / ο εμφύλιος ( πόλεμος)
Toujours aux éditions ypsilon, et du même traducteur, mais cette fois-ci en bilingue grec-français.
Yannis Rítsos Journal de déportation ( novembre 2014)
"Alors qu'il était déporté sur les îles de Limnos et Makronissos, entre 1948 et 1950, Ritsos tenait un «journal» poétique. Chaque matin, malgré les terribles conditions de détention, il se réveillait avant tout le monde pour écrire ses poèmes, sur des petits carnets ou des paquets de cigarettes. Le quotidien et l'amertume du détenu, dans la poésie de Ritsos, y font entendre les silences de la pierre et parler les oublis de l'histoire.
Ce Journal de déportation est traduit pour la première fois en français". (Note de l'éditeur)Aris Alexandrou Voies sans détour, bilingue grec-français (2014)
"Voix des plus singulières parmi celles des poètes de la génération dite « de la défaite », poètes grecs de l'immédiat après-guerre qui connurent la guerre civile, la répression et la déportation, Aris Alexandrou est resté sa vie durant un homme fièrement indépendant.
Ses poèmes témoignent, comme le titre du recueil l’indique, d’un choix intransigeant auquel il voue une fidélité radicale. D’une parole directe, aussi proche que distante de ses interlocuteurs, camarades et ennemis, l’individu se confronte au collectif déchiré par les idéologies.
Grand traducteur, notamment du russe, Alexandrou entretient un dialogue intime avec Maïakovski dont la présence est essentielle dans ces poèmes."A noter aussi qu'Aris Alexandrou, quasi inconnu en France, est l'auteur d'un unique roman, roman terrifiant, La Caisse/ Το κιβώτιο : Ed. Cambourakis
***********
Aux éditions Bruno Doucey :
De Yannis Rítsos : La marche de l'océan, en bilingue : traduction de Anne Personnaz.
"Après Le Chant de ma sœur et Symphonie du printemps, le lecteur peut enfin tenir entre ses mains le troisième volet de la trilogie de jeunesse de Yannis Ritsos : La Marche de l’océan, livre jusqu’alors inédit en français. Nous sommes en 1939. Tandis que résonnent les marches militaires de l’armée allemande, le poète grec écrit un long texte voué à la houle continue de la mer. Un chant où la lointaine présence d’Ulysse se mêle à l’évocation des vieux marins «qui n’ont plus de caïques » et fument en silence « voyages, ombre et regret ». Un chant où les souvenirs d’enfance n’empêchent pas de songer aux « captifs attachés aux ancres, un anneau serré au cou de l’horizon. » Car ce texte lyrique, puissant, délié, ne retrouve la geste des souffles antiques que pour venir en aide au présent. Un chant de résistance et d’espoir, un poème pour notre temps." Note de l'éditeur
Petit rappel : chez le même éditeur, de Rítsos Grécité / Ρωμιοσύνη, en bilingue avec la reprise de la traduction de Jacques Lacarrière.
Bonnes lectures !
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique