• Amphipolis : 13.12.2014 Quoi de neuf ?

         A vrai dire, rien !

         Katerina Peristéri, dans sa conférence - faite dans un français impeccable - du 6 décembre à Paris, n'a apporté aucun élément nouveau : c'est un récapitulatif.

         La particularité de cette fouille est que chaque affirmation ouvre de nouvelles questions ! Le seul écho que j'ai pu trouver de cette présentation est un tweet en français traduit en grec sur le site grec : http://empedotimos.blogspot.gr/

       - L'enceinte a été construite fin du IVème siècle avant J.-C. : ce sont les Romains qui ont commencé à la démanteler, puis les Anglais en 1912 pour construire le pont sur le Strymon et le barrage. Les blocs de marbre trouvés portent des inscriptions, mais elles sont antérieures à la construction de ce péribole.

         - Le tombeau était ouvert et visitable par tous à l'époque - dans l'Antiquité - où il a été pillé : comment se fait-il qu'il ait pu l'être, car il était nécessairement gardé, surtout si le défunt était un personnage important, ce qui paraît aller de soi, vu la splendeur de la tombe? Or, il a été violé : cela est sûr ! C'est à la suite de cette intrusion que les murs devant la porte aux Cariatides et l'entrée aux Sphinges ont été construits, et que la tombe a été emplie de terre et de sable, rendant toute entrée impossible. Dans quel but ? Par respect pour le défunt ? Dans ce cas, pourquoi les restes étaient-ils dispersés ? C'est ce remplissage qui, tout compte fait, a préservé cette tombe jusqu'à sa découverte.

        - De qui est le squelette trouvé ? L'archéologue n'a cité le nom d'aucune femme, sans pour autant affirmer que ce n'est pas une : serait-ce donc que l'on sait pertinemment qu'il s'agit d'un homme ? Elle a donné les noms de Laomédon, Néarque, Cassandre, et aussi celui d'Alexandre... On peut, aussi, après tout, se demander - hypothèse qu'elle n'a pas évoquée - si ce squelette est bien celui du destinataire de la tombe...

     

    Il faut attendre...

        Ci-dessous, toujours sur le même site, la peinture non pas retouchée, mais simplement les lignes ont été soulignées (Photoshop), ce qui permet de bien distinguer les trois figures de la scène. La femme à demi-nue danse, le taureau est couronné avec des bandelettes, l'homme s'appuie sur un bouclier rond.

    Amphipolis : 13.12.2014 Quoi de neuf ?

         La rédactrice de cet article, Soultana Kirivitaki, qui a fait aussi une analyse très détaillée de la mosaïque, analyse qui s'apppuie sur la philosophie orphico-pythagoricienne, est frappée par la ressemblance qu'elle trouve entre les visages de  Perséphone et de la Sphinge et celui d'Alexandre Le Grand, tel que nous le connaissons par les nombreuses sculptures qui le représentent. 

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